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Alimentation anti-inflammatoire : comprendre, appliquer, se sentir mieux

  • Photo du rédacteur: Marie-Charlotte
    Marie-Charlotte
  • 12 août
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 août

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On entend de plus en plus parler de “régime anti-inflammatoire” comme d’une solution miracle pour tout régler : douleurs, fatigue, digestion… Mais de quoi parle-t-on vraiment ? Et surtout, est-ce que cela concerne tout le monde ?


L’inflammation est une réaction normale du corps : c’est son moyen de se défendre et de réparer les tissus.

Quand elle est aiguë, elle est courte, ciblée et bénéfique (par exemple, lorsque vous vous blessez ou attrapez un virus). Le problème survient lorsqu’elle devient chronique : invisible au quotidien, mais présente en permanence, elle peut fatiguer le corps et favoriser certaines maladies (arthrose, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, etc.).


Ce type d’inflammation est souvent lié à plusieurs facteurs : stress, manque de sommeil, sédentarité… et bien sûr, l’alimentation.


Sans tomber dans l’excès ou la restriction inutile, adopter quelques principes d’alimentation anti-inflammatoire peut aider à réduire ce “fond inflammatoire” et à soutenir votre santé globale.


Dans cet article, je vous explique :


  • ce qu’est réellement cette inflammation (et ce qu’elle n’est pas)

  • comment savoir si vous êtes concerné·e

  • quels aliments privilégier ou limiter

  • un exemple de menu anti-inflammatoire simple à suivre


L’objectif : que vous puissiez, dès demain, mettre en place des changements réalistes, durables et sans frustration.



Inflammation chronique : de quoi parle-t-on vraiment ?


Avant de « passer en anti-inflammatoire », il est utile de savoir si cette approche vous concerne réellement. L’inflammation chronique n’est pas qu’un « ventre gonflé » : c’est un état de fond qui peut toucher plusieurs systèmes (digestion, articulations, peau, énergie…).


Elle est souvent peu visible, et ses signes sont non spécifiques pris isolément ; l’intérêt est d’observer l’ensemble.


Les signes qui peuvent alerter

  • Fatigue persistante même après une bonne nuit

  • Raideurs ou douleurs articulaires

  • Ballonnements, digestion lente

  • Peau réactive (rougeurs, poussées d’acné ou d’eczéma)

  • Récupération difficile après le sport


⚠️ Ces signes ne suffisent pas pour poser un diagnostic, mais ils peuvent indiquer qu’une alimentation anti-inflammatoire pourrait vous aider.



Comment l’alimentation agit sur

l’inflammation ?


Certains aliments et modes de cuisson peuvent favoriser la production de molécules pro-inflammatoires, appelées cytokines, ou perturber le microbiote intestinal, ce qui entretient l’inflammation.


Aliments et habitudes pro-inflammatoires :

  • Sucres rapides en excès (boissons sucrées, pâtisseries) → pics de glycémie → production accrue de cytokines.

  • Graisses trans et saturées (fritures industrielles, margarines hydrogénées) → perturbation des membranes cellulaires.

  • Excès d’oméga-6 par rapport aux oméga-3 (huiles raffinées, produits ultra-transformés).



À l’inverse, certains aliments et nutriments limitent l’inflammation en apportant des antioxydants, des acides gras oméga-3, des fibres et des polyphénols.


Aliments protecteurs :

  • Oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix)

  • Antioxydants (fruits rouges, légumes colorés, thé vert)

  • Fibres et polyphénols (légumineuses, cacao pur, huile d’olive vierge)

  • Épices protectrices (curcuma, gingembre, cannelle)


L’idée n’est pas de bannir à vie certains aliments, mais d’augmenter progressivement la part des aliments protecteurs dans votre assiette.



Les 5 piliers d’une alimentation anti-inflammatoire réussie


  1. Varier les couleurs et les nutriments➜ Objectif : au moins 20 aliments différents/semaine pour maximiser les apports.


  2. Privilégier les bons gras➜ Oméga-3 et huiles vierges pressées à froid en priorité.


  3. Limiter les produits ultra-transformés➜ Plus d’aliments bruts, moins d’additifs et de sucres cachés.


  4. Cuisiner “doux”➜ Vapeur, mijotage, cuisson au wok rapide pour éviter la formation de composés toxiques (AGE).


  5. Stabiliser la glycémie➜ Associer fibres + protéines + bons gras à chaque repas.



Exemple d’une journée type anti-inflammatoire


  • Petit-déjeuner : porridge d’avoine complet + lait végétal + myrtilles + noix + thé vert

  • Déjeuner : quinoa + saumon au four + légumes vapeur + huile d’olive + herbes fraîches

  • Collation : yaourt nature + amandes + fruits rouges

  • Dîner : poulet mijoté + ratatouille + patate douce vapeur


Un repas “moins idéal” n’annule pas vos efforts — c’est l’équilibre global qui compte.



Est-ce que tout le monde doit manger “anti-inflammatoire” ?


Pas forcément!

Si vous dormez bien, bougez régulièrement et mangez varié, vous appliquez déjà une bonne partie des principes… sans le savoir.


Mais si vous souffrez de douleurs récurrentes, de fatigue chronique ou que vous cherchez à optimiser votre récupération sportive, cette approche peut être un vrai plus.




Conclusion : Et maintenant ?


L’alimentation anti-inflammatoire n’est pas un régime strict, mais un style alimentaire protecteur qui se met en place pas à pas.


Commencez par ajouter (plus de couleurs, plus d’oméga-3, plus d’épices protectrices) avant de chercher à retirer. Votre corps vous le rendra… en énergie, en confort digestif et en vitalité.


Si vous ressentez des douleurs inhabituelles, une fatigue persistante ou tout autre symptôme qui vous inquiète, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Il pourra confirmer si une approche anti-inflammatoire est pertinente dans votre cas et vous guider dans les ajustements à privilégier.



Sur MC Coach, je vous aide à transformer ces conseils en habitudes concrètes, avec des recettes et programmes adaptés à votre rythme.

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